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DEWOITINE D520
19 novembre 2004
 
Le mythe du 520 ?

La naissance 1 :

Après l'adoption par les Anglais des Hurricanes et Spitfires, les ailes françaises sont en émoi... Emile Dewoitine, déjà principal fournisseur de monoplace de chasse de l'Armée de l'Air avec ses D.500, travaille aussitôt sur son initiative sur un projet d'un chasseur « moderne »... Aidé en cela par ses collaborateurs Robert Castello et Jacques Henrat, il trouve vite échos auprès de l'état major aérien français qui vient à lui en juin 36, ayant eu la même réaction... Il est demandé un chasseur pouvant voler au minimum à 500 Km/h à 4000 m d'altitude, pouvant monter à 8000 m et doté d'un armement à base de canon... La vitesse du « projet » passe d'ailleurs très vite à 520 Km/h demandés... Dewoitine présente d'ailleurs son prototype C1 mais il se le voit refuser, l'avion ne pouvant atteindre la nouvelle vitesse exigée... Qu'à cela ne tienne, le projet est repris sous et est baptisé par la dénomination de D.520 (rapport à la fameuse vitesse). Ce second projet est présenté le 12 janvier 37 et est validé... l'avion étant quasiment le même, hors quelques détails... le D.520 est construit autour du moteur Hispano Suiza 12 Y 21 mais le fuselage est étudié pour recevoir le futur moteur d'Hispano Suiza encore à l'étude... Mais le coup d'arrêt est là : les usines Dewoitine sont nationalisées, devient le SNCAM, et à ce titre se retrouve en charge de très pénalisantes opérations de sous-traitances au profit principalement du MS 406...

La naissance 2 :

Rien ne se passe alors de toute l'année 37 ! Les activités reprennent en 38, une maquette en bois échelle 1 en juin 38 est examinée, puis enfin en septembre 38 le premier prototype D.520-01 sort des ateliers pour un premier vol le 02 octobre par un certain Marcel Doret ! Mais trop d'incidents vont écarter le D.520 jusqu'à le faire « oublier » des autorités... Mais, comme nous sommes début 39 (sic) et qu'aucun concurrent du projet n'a encore pris l'air (double sic), le Ministère de l'Air éprouve une irrésistible envie de revenir voir chez Dewoitine et c'est le second prototype D.520-02 qui s'envole aux mains de Michel Détroyat le 17 janvier 39. Une commande est alors vite passée portant sur 710 D.520 livrables de juin 39 à décembre 40... Heureusement, Dewoitine à intégré en amont du projet un coût de production réduit et un poids et une structure légère... et l'avion sort finalement des chaînes de production avec le moteur Hispano Suiza 12 Y 45 (945 Cv) avec compresseur, une meilleure visibilité, une roulette de queue et un blindage dorsal principalement... Le 3 septembre la France entre en guerre, priorité est donnée au D.520, le N°1 vole le 31 octobre... malheureusement, cause principalement au problème de refroidissement du moteur et au réglage de l'armement dans une moindre mesure, le 10 mai 1940, jour de l'attaque allemande, ce n'est que le 228ème D.520 qui sort de montage et seulement 38 sont « bons de guerre », 34 étant au seul GC I/3.

Activités opérationnelles :

Le 22 juin 40, à l'arrêt des combats, 333 D.520 sont opérationnels au sein de l'Armée de l'Air (GC I/3, II/3, II/7, III/3, III/6) et 26 au sein de l'Aéronavale. Le maximum de ces chasseurs et des unités équipées sera transféré en Afrique du Nord (AFN). La production pour Vichy sera reprise en 41 jusqu'en décembre 42. Les D.520 ont servi donc en France sous Vichy, en AFN, en Syrie (ou des combats auront lieu contre les Anglo-américains)... les Allemands l'utiliseront comme avion d'entraînement avancé, peut être au combat sur le front de l'Est... La Roumanie en utilisera 150, la Bulgarie 96 (combats contre les B.17) et l'Italie 72... N'oublions pas le célébrissime groupe de chasse FFI « Doret » et le GC II/18 « Saintonge » qui ramèneront avec honneur le D.520 au combat sur les poches de Royan et de Graves dés août 44 !

Les chiffres :

Malgré le petit nombre de D.520 engagés pendant la campagne de France, le palmarès e cette période est plus qu' éloquent : 39 sûres dont 10 sur des 109 E, 108 probables. Les pertes du D.520 s'élèvent à 31 en combats aériens et 1 pour la Flak. L'As français sur D.520 est le Slt Madon (GCI/3) 10 victoires dont 7 sûres... et à noter le fameux Le Gloan et ses 5 avions abattus lors de la même sortie ! Monoplace de chasse, propulsé par un Hispano Suiza 12 Y 45 à 12 cylindres en V refroidi par liquide pour 935 Cv, cet avion était armé d'un canon Hispano Suiza HS 404 de 20 mm avec 60 coups dans l'axe de l'hélice et de 2 mitrailleuses MAC 34 M 39 de 7,5 mm dans chaque aile avec 675 coups chaque. Du dire même de ses pilotes, le D.520 était un pur sang, très exigeant et bien moins facile que la plupart des autres chasseurs, mais il piquait comme aucun autre et il portait avec lui un adage : « le 109 qui s'enfuit en piqué est perdu » ! Un magnifique chasseur des ailes françaises, présent sous de nombreux cieux : INOUBLIABLE ! !


-Lupo-
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